Caloplaca britannica R. Sant. In Laudon

      Thalle formé de squamules de taille inégale, convexes et renflées d’aspect granuleux, pouvant atteindre 1 mm, plus ou moins bordé de squamules à aspect de lobes, jaunes à orangées de 0,1-0,3 mm, se couvrant plus ou moins de petites masses d’isidies sphériques de 0,1 mm de diamètre (mais de tailles irrégulières qui font parfois penser à des blastides d'où les risques de confusion avec Caloplaca arcis), jaunes, hypothalle peu net plus pâle. Apothécies dispersées de 0,3-0,6 mm de diamètre à marge persistante plus claire que le disque, disque plat, orangé. Spores polariloculaires, elliptiques, 11-14 x 4-6 µm avec un septum de 3-5 µm d'environ 1/3 de la longueur de la spore. Photobionte : trébouxioide. K+ pourpre sur toutes les parties. Espèce thermophile venant dans les crevasses des rochers siliceux ou calcaires de la zone mésique servant de perchoirs aux oiseaux marins, souvent avec Verrucaria (Hydropunctaria) maura et Caloplaca marina (voir les photographies) rare ou passe inaperçue.

N.B. Cette espèce qui appartient au groupe de Caloplaca citrina a donné lieu à de nombreuses interprétations (par exemple se serait le Caloplaca citrina des auteurs néerlandais !) elle est très difficile à séparer de Caloplaca arcis, non spécialement maritime qui vient plus spécialement sur les murs des chapelles et qui a des spores un peu plus anguleuses et des blastides (mais il semble exister des formes de transition) et également de Caloplaca citrina agg. qui vient dans des zones plus humides sur les roches calcaires ou les murs, à squamules sorédiées et surtout de Caloplaca littorea à prothalle entièrement jaune doré entièrement couvert d'isidies digitées qui vient dans une zone un peu plus haute sur le rivage.