Trapeliopsis wallrothii (Flörke ex Spreng.) Hertel & Gotth. Schneid.
Thalle formé d'amas de grosses verrues plus ou moins squamuleuses par des lobes plats ou convexes de 0,5-1,5 mm, blanchâtre ou grisâtre pâle par temps sec, glauque, céladon, verdâtre pâle par temps humide, parsemé de petites verrues allongées souvent en groupes à aspect d'isidies (ou de leurs cicatrices brunâtre sombre si elles sont brisées ce qui est fréquent car elles sont fragiles et caduques). Espèce pas toujours fertile mais si elle l'est les apothécies sont plus ou moins en groupes (par 2-4 et alors déformées), et peuvent atteindre 1-2 mm de diamètre, parfois, rarement, pruineuses, disque plat devenant plus ou moins globuleux et déformé à la fin, disque "vieux rose", brun-rosâtre au début puis brun-rougeâtre, noirâtre-rougeâtre, brun-noirâtre à la fin, marge fine, flexueuse, parfois exclue à la fin, plus claire ou de coloration identique au thalle. Spores simples, elliptiques, 8-14 x 4-5 µm. C+ rouge, K-, KC+ rouge, P-. Photobionte : Chlorococcacées. Espèce venant sur l'humus des sols acides, rocailleux et soumis à des alternances d'humidité et de sécheresse bien exposés au sud, souvent au pied des gros rochers de la lande avec Pycnothelia papillaria. Espèce à fortes tendances maritimes appréciant particulièrement les Caps très ventés rocheux et recouverts de landes. N.B. A séparer de Solenopsora vulturiensis et de Trapelia glebulosa qui viennent dans, et sur, les rochers.