Trapelia involuta (Taylor) Hertel

     Thalle d'aspect "subsquamuleux" constitué d'aréoles isolées à croissnce radiale, de 0,5-1,5 cm de diamètre, ces aréoles prennent rapidement un aspect lobé avec une marge un peu crénelée bien nette parfois relevée  (aspect de fleurs !), ces lobes sont plus ou moins plans et peu épais, surface un peu satinée à l'ombre, gris pâle, gris brunâtre pâle, avec l'âge et la croissance ces aréoles isolées peuvent s'aggréger et former une croûte relativement épaisse, fortement craquelée autour des aréoles qui restent toutefois bien distinctes (en principe !), hypothalle inapparent. Apothécies d'apparition tardive, rares à peu nombreuses, au début formant une petite excroissance sur le thalle puis sessiles, disque plan, brun rosé, brunâtre puis brun-noirâtre, marge plus ou moins concolore. Ascospores elliptiques, simples, 19-24 x 9-12 µm. C+ rouge, K-, KC-, P-. Espèce pionnière des pierres et des rochers siliceux en particulier dans les éboulis ou les débris de carrières.

Espèce très voisine de Trapelia glebulosa et synonymisée par certains auteurs, mais cette dernière diffère par de minimes variations de son ADN et sur le terrain par son thalle unique non formé par l'aggrégation d'aréoles isolées, plus convexes et aux apothécies d'apparition plus précoce.

N.B. Attention à Placopsis lambii également C+ rouge mais qui a des soralies et des lobes marginaux plats et radialement incisés et également à Trapelia placodioides qui a un thalle continu et craquelé et qui est habituellement non fertile.