Polysporina simplex (Davies) Vezda
Sarcogyne privigna p.p. ?
Thalle peu important et le plus souvent évanescent et peu visible, gris pâle, gris-verdâtre pâle, olivâtre. Apothécies plus ou moins immergées ou sessiles, souvent difformes par compression, 0,2-0,8 mm de diamètre, dispersées ou en groupe mais le plus souvent dans les petites fractures de la roche ce qui les fait prendre pour du mica noir sur le granit, disque rugeux ou umbonné, arrondi, noir ou noir-rougeâtre, marge crénelée pouvant venir sur le disque et lui donner un aspect gyreux, noire. Asques utriformes contenant une centaine de spores, 50-80 x 15-30 µm selon nos mesures. Spores minuscules, étroitement elliptiques, 3-5 x 1-1,5 µm. Paraphyses ramifiées. Pas de réactions chimiques caractéristiques. Photobionte : Chlorococcacées. Espèce venant sur les rochers rugueux, acides ou faiblement calcaires de la zone supralittorale xérique mais aussi à l'intérieur des terres (taxon probablement différent). N.B. Sur les falaises maritimes très exposées et dans ce cas attention à Trimmatothelopsis versipellis d'aspect semblable mais dont les apothécies sont moins difformes et non gyreuses.
N.B. Cette "espèce" est parfois synonymisée par certains auteurs à Sarcogyne privigna s.l., mais cela ne semble concerner que certains taxons de ce groupe. Les taxons présentés ici, qui répondent aux interprétations des auteurs britanniques, semblent différents de Sarcogyne privigna s.l au moins pour les exemplaires "marins", nous les maintenons donc provisoirement sous ce nom en attendant les études plus poussées nécessaires pour clarifier les problèmes des genres Acarospora, Polysporina, Sarcogyne, etc.
N.B. Il existe un groupe de taxons très semblables à Polysporina simplex qui sont parasites de lichens crustacés, au moins au début, voir Polysporina canasiacensis Cf. et ses formes, nom adopté provisoirement. Ces formes parasites semblent dépourvues d'algues.