Porpidia irrigua Orange

     Thalle crustacé, relativement épais, plus ou moins lisse mais le plus souvent aréolé et craquelé, aréoles polygonales, un peu convexes, finement papillées à verruqueuses parfois, blanchâtre, blanc sale, blanc-grisâtre, parfois grisâtre-bleuté entre les aréoles, prothalle peu net, noirâtre à gris beuté mais parfois bien visible si en mosaïque. (N. B. Le thalle est parfois bosselé et déformé par des galles blanchâtre d'un parasite : Cecidonia xenophana).  Apothécies par 1 ou par 2-3 par aréole, au début immergées puis rapidement sessiles, 0,3-2 mm de diamètre, disque noirâtre, plan à un peu convexe, parfois pruineux, marge lisse, concolore, relativement épaisse et nette, persistante. Spores simples, elliptiques, incolores, 16-21 x 8-10 µm. Pycnides fréquentes. Photobionte : chlorococcoide. Pas de réactions chimiques colorées caractéristiques mais présence de 2'-o-methylmicrophyllinate. Espèce venant sur les rochers siliceux peu acides et humides (schistes, dolérite, ...) plutôt dans les zones chaudes et à basse altitude, relativement fréquente en bordure de mer dans le Finistère où elle semble avoir  été récoltée sous le nom de Porpidia contraponenda.

N.B. Espèce récemment séparée de Porpidia contraponenda (avec laquelle elle peut cohabiter), mais cette dernière espèce a des affinités plus montagnardes, un thalle plus épais avec des apothécies immergées dans le thalle ne devenant pas sessiles et enfin une composition chimique légèrement différente. Egalement difficile à séparer de Porpidia cinereoatra dont l'hypothalle est visible entre les aréoles et dont les apothécies sont partiellement immergées dans le thalle, également difficile à séparer de Porpidia platycarpoides dont le thalle est gris sombre.