Placidium lacinulatum (Ach.) Breuss

    Thalle formé de squamules arrondies assez fortement apprimées au support sauf à la marge qui est un un peu retroussée, de 5 à 10 mm dans leur plus grande longueur, assez épaisses : 0,3-0,5 mm, face supérieure brunâtre, brun-verdâtre si sèche, verdâtre si humide, face inférieure sombre avec des rhizines plus ou moins nombreuses, simples ou ramifiées, 0,3 mm de largeur et jusqu'à 15 mm de longueur (Attention ces rhizines fragiles sont parfois difficiles à mettre en évidence et doivent être recherchées avec attention), les squamules du thalle sont typiquement disposées sur un "tapis fibreux noir" qui déborde très largement. Périthéces piriformes à subglobuleux, immergés dans le thalle, 0,4-0,6 mm de diamètre, pas d'involucrellum, excipulum non noirâtre. Asques cylindriques de 90-100 x 10-15 µm selon nos mesures. Spores largement elliptiques à ovoïdes, simples, incolores, 12-16 x 5,5-7,5 µm selon la littérature, 11-15 x 6-7 selon nos mesures. Pycnides nombreuses, laminales, visibles sous la forme de points noirâtres, conidies elliptiques de 3-4 µm de longueur. Photobionte : chlorococcoide. Pas de réactions chimiques colorées significatives. Espèce très variable dont on a décrit de nombreuses variétés, peu commune, venant au sol dans les dunes calcaires sèches (Toninion sedifoliae). Espèce très voisine et souvent confondue avec Placidium squamulosum qui est très semblable par ses caractères mais dont les rhizines sont plus petites et qui vient sur les rochers calcaires sans "tapis fibreux" noir en dessous. Cf. Placidiopsis custani aux squamules un peu redressées avec une marge renflée et dont les spores sont 1 fois septées et Endocarpon pusillum également avec des rhizines ramifiées mais dont les spores sont muriformes.