Bagliettoa calciseda (DC) Gueidan & Cl. Roux

      Thalle endolithique, blanchâtre à grisâtre pâle, lisse ou très finement granuleux sous la loupe par des dépôts de calcite, souvent finement ponctué de minuscules taches gris foncé à gris brunâtre par des champignons et des cyanobactéries lichénicoles, par ailleurs sur les échantillons typiques on peut observer de très fines crevasses noirâtres irradiant autour des périthéces ; hypothalle mince, noir, fréquement absent. Périthéces nombreux, globuleux de 0,2-0,3 mm de diamètre, noirs, sans involucrellum, totalement immergés au fond d'un puits de 0,2-0,4 mm de diamètre qui persiste après leur disparition ce qui donne à la roche un aspect perforé, les fonds des puits pas trop anciens sont noirs à la chute partielle du périthéce par conservation de la base. Spores incolores, elliptiques, souvent déformées et nécrosées (visible sous la forme de taches noirâtres ou d'anomalies optiques pouvant laisser croire que les spores sont ornementées), 23-28 x 10-13 µm. Photobionte : algue verte. Espèce fréquente sur les roches calcaires dures, facilement repèrable par les petites cavités qui perforent la roche, mais ces cavités (ou puits) sont le plus souvent vides, ou alors ne contiennent que des périthéces altérés ce qui ne facilite pas la détermination et la séparation d'avec les espèces voisines. Attention à Verrucaria hochstetteri qui peut cohabiter mais dont les spores sont beaucoup plus grandes et de 29-35 x 16-20 µm (en cas d'absence de périthéces exploitables on peut toutefois séparer cette dernière espèce par ses puits qui sont beaucoup plus grands et de 0,4-0,7 mm de diamètre). Attention également à Verrucaria baldensis dont la partie charbonneuse des périthéces n'existe qu'au sommet ce qui fait que le fond des puits est blanchâtre à la chute partielle des périthéces.