Solenopsora vulturiensis A. Massal.
Thalle très variable formé de squames dispersées ou en amas (surtout au sol ou dans les fentes des rochers), pouvant atteindre 0,5 mm, granuleuses ou d'aspect coralloïde, pruineuses de bleuté avec des sorédies granuleuses blanchâtres sur leurs extrémitées renflées, l'ensemble est blanchâtre par temps très sec, gris-glauque à verdâtre pâle un peu bleuté par temps plus humide et enfin vert par temps très humide. Apothécies rares pouvant atteindre 0,5 mm de diamètre, disque plan puis convexe et même d'aspect globuleux à la fin, brun-grisâtre hyalin, brun pâle à tons roses, brun-rosé, marge mince, plus claire, exclue à la fin. Asques utriformes, 40-55 x 15-20 µm selon nos mesures. Spores elliptiques, simples dans leur jeunesse mais 1 fois septées à maturité, 9-12 x 4-5 µm selon la littérature, 10-13 (14) x 4-5 µm selon nos mesures. C-, K+ jaune pâle faible, KC+ jaune pâle faible, P- ou jaune foncé, UV-, K/UV+ jaune. Photobionte : Chlorococcoïde. Espèce peu rare venant dans les fentes humides des rochers de la zone supralittorale xérique mais également sur les parois humides des rochers ou sur le sol, où cette espèce très discrète est peu visible (surtout par temps sec), elle peut également venir sur les vieux murs des chapelles à l'intérieur des terres, elle est alors le plus souvent stérile.
N.B. Peut être confondue avec Trapeliopsis wallrothii qui est C+ rouge et qui n'est jamais vert-bleuté par temps humide et même avec un Lepraria sp. pour certaines formes très sorédiées.
N.B. Espèce qui passe inaperçue car facile à confondre avec une plante, en particulier par temps de pluie où elle est bien verte.