Protoparmelia montagnei (Fr.) Poelt & Nimiz chemo. aquilina
Protoparmelia montagnei Chem 1
Thalle crustacé de 5-10 cm dans sa plus grande longueur, surface irrégulière, craquelée à aréolée, brun clair à brun au début puis devenant grisâtre, gris-brunâtre pâle à la fin par rétraction du cortex qui laisse apparaitre la médulle en ayant l'apparence d'être squamuleux, très souvent boursouflé ou avec de gros plis, parfois avec des zones de régénérescence, hypothalle en général présent, plus sombre à noirâtre et précédé d'une zone plus claire. Apothécies souvent nombreuses, au début avec un disque convexe devenant plan puis concave à la fin, brun-châtain (brun-jaunâtre à la fin), marge plus claire en général plus ou moins persistante. Pycnides nombreuses. Médulle ; K-, C+ rouge, KC+, rouge, P-, UV+ blanc (ces colorations sont parfois difficile à mettre en évidence car elles sont perturbées par les restes du thalle de l'hôte parasité). Typiquement sur les rochers côtiers siliceux très exposés et soumis aux embruns où cette espèce parasite les lichens crustacés voisins des genres : Rhizocarpon, Lecanora, Aspicilia, Diploschistes,... Voir par exemple : Protoparmelia montagnei parasite de Aspicilia cupreogrisea. Peut former de grandes colonies à certains endroits.
N.B. Ce lichen semble avoir une évolution très rapide mais très variable en fonction de son hôte, il semble dépérir à la fin de son parasitisme mais peut se régénérer semble-t-il (voir Protoparmelia montagnei chemo aquilina forme de régénérescence.
N.B. Voir Protoparmelia montagnei chemo. montagnei qui est C-.
N.B. Ce taxon assez bien caractérisé mériterait peut-être un rang plus élevé que celui de chemomorph...