Acarospora impressula Th. Fr. ss. auct. brit.
Thalle relativement mince pouvant atteindre 3 cm ou plus de développement, aréolé, avec des aréoles de 0,5-2 mm, pouvant devenir plus ou moins allongées, contiguës, à angles aigus formant un "pavage", plates à un peu bombées, brun-rougeâtre très foncé, brun-noirâtre. Apothécies profondément enfouies, 2-4 par aréole (Magnusson) 1-10 (Clauzade et C. Roux pour le taxon montagnard), 0,2-0,3 mm de diamètre mais souvent punctiformes, disque rarement arrondi mais le plus souvent irrégulièrement anguleux ou allongé, concolore au thalle, marge plus ou moins épaisse et plus sombre. Spores courtement elliptiques, 3-4 x 2-2,5 µm selon les auteurs britanniques (3-5 x 1,5-2 µm selon Clauzade et Roux pour le taxon montagnard). Photobionte : Chlorococcales. Réactions chimiques colorées négatives. Taxon nitrophile relativement commun sur les rochers siliceux exposés de la zone xérique, en particulier dans les fentes des rochers en granite en bordure de mer servant de perchoir aux oiseaux ou sur roches calcaires plus ou moins décalcifiées ou peu acides ou alors basifiées par des excréments d'oiseaux.
N.B. Comme il est précisé dans le texte il s'agit ici de l'interprétation des auteurs britanniques car pour les auteurs français ce nom est à réserver à une espèce montagnarde parasite au début des espèces crustacées du genre Aspicilia.
Voir : Acarospora suzae qui a le même habitat mais des apothécies plus arrondies.
N.B. Il est possible que ce taxon, qui devra changer de nom, appartienne au genre Myriospora.
_ Acarospora pseudosuzae Cl. Roux & J. Y; Monnat une espèce maritime décrite de Bretagne semble correspondre à ce taxon.