Ramalina canariensis J. Steiner
Thalle en petit buisson sans ordre apparent pouvant atteindre 3-4 cm de hauteur, faiblement ramifié et formé de branches en lanières, palmées et lacérées, épaisses, flexibles et de consistance cartilagineuse, larges de 3-8 mm, plus larges à la base et un peu costulées ou plissées surtout longitudinalement, médulle cotonneuse et parfois creuse sur les exemplaires âgés, cortex cartilagineux ; vert très clair, gris-verdâtre, soralies assez nombreuses issues de petites vésicules internes ou de lacérations s'ouvrant comme des lèvres surtout à la marge des lobes dans les parties subterminales ou terminales. Apothécies très rares (mais voir Ramalina canariensis forme fertile). Spores un peu réniformes, 1 fois septées, 15-21 x 5-7 µm. Photobionte : trébouxioide. C-, K-, KC-, P-. médulle : UV +/- blanc-bleuté. Espèce assez rare venant sur les rochers abrités de la côte mais également, et plus fréquement, sur les écorces des arbres.
_ Espèce très variable à différencier des espèces plus communes comme Ramalina lacera dont les rameaux ne sont pas creux, plus minces et réticulés avec des soralies laminales et terminales ne se développant pas à partir de la partie interne des lobes (mais il existe des intermédiaires luxuriants "embarassants") et de Ramalina pollinaria beaucoup plus jaunâtre ou ivoire, dont les rameaux sont plus ou moins couverts de petits nodules et plus sorédiés.