Mycoglaena myricae (Nyl.) R. C. Harris
Arthopyrenia aeruginella (Nyl.) Arnold
Pas de thalle visible mais seulement des périthèces (ou mieux : formations périthécioïdes) au niveau de l'écorce ou à peine surélevés, circulaires à elliptiques de 0,2 à 0,4 mm de diamètre, fixés de manière très superficielle sur l'écorce (leur chute ne laissant qu'une simple empreinte), noirâtres un peu bleu-verdâtre si frais, typiquement bordés d'un halo circulaire blanc argenté ce qui leur donne un aspect de cocarde. Asques à 8 spores, en massue allongée, 50-70 x 10-18 µm selon nos mesures. Spores longuement ovoïdes avec les extrémités pointues, dans l'asque d'abord une fois septées et délimitant 2 alvéoles un peu triangulaires, ces alvéoles se resserrent ensuite vers leur centre en donnant l'impression d'un septum délimitant 2 alvéoles de taille différente, ce qui fait paraitre la spore comme 3 fois septée, mais il s'agit plutôt d'une fausse cloison incompléte et la spore pourrait être considérée seulement comme 1 fois septée, 16-20 x 4,5-7 µm selon la littérature, 15-18 x 5-7 selon nos mesures. Absence de photobionte. Réactions chimiques colorées classiques négatives. Rare espèce venant typiquement sur les rameaux anciens de Myrica gale et plus rarement sur les petits rameaux de Betula, etc.. Espèce théoriquement fréquente sur son hôte mais qui en pratique est rare (ou qui passe inaperçue ?), à rechercher dans les marais et les tourbières à Myrica gale qui est une espèce des zones humides assez commune en Bretagne mais jusqu'à présent nous n'avons trouvé Mycoglaena myricae que sur les Myrica gale des tourbière peu éloignées de la mer.
N.B. Espèce probablement non lichénisée.