Cladonia parasitica (Hoffm.) Hoffm.
Thalle primaire formé de squamules de 1-2,5 mm de longueur et 0,5-1 mm de largeur à marge fortement incisée en dentelle ou même d'aspect coralloïde parfois, disposées en croûte ou en tapis, surface supérieure verdâtre, vert-jaunâtre, vert-grisâtre, vert-brunâtre se décolorant en vert-glauque ou crème glauque en l'absence de lumière ou dans la vieillesse, rarement avec des granules vert pâle si humides, surface inférieure plus pâle à blanchâtre. Podétions rares et dispersés, le plus souvent déformés et tordus, irrégulièrement ramifiés, parfois réduits à un aspect coralloïde, 3-15 mm de hauteur, squamuleux ou granuleux, sans coupe ou alors très déformée, portant à leur sommet les apothécies. Apothécies rares, globuleuses, souvent en groupe, brun-rosâtre, brun-rougeâtre, formant des glomérules de 1-1,5 mm de diamètre. Spores fusiformes, 7-14 x 2,5-3,5 µm. Typiquement avec des pycnides abondantes sous la forme de points noirs en relief, bien visibles sur la face supérieure des squames. Photobionte : trébouxioide. C-, K+ jaune vif, KC+/- jaune sale P+ jaune d'or à orangé. Espèce surtout forestière des forêts océaniques, principalement mussicole, venant à la base des troncs, voir : Cladonia parasitica forme corticole, ou sur le sommet des grosses racines plus ou moins pourries des conifères ou des feuillus, parfois directement sur l'humus du sol, voir : Cladonia parasitica forme détriticole au sol ; parfois également sur les rochers moussus ou directement sur le bois pourri et humide.
N.B. Attention à Cladonia incrassata dont les apothécies sont très petites et rouges.
N.B. Souvent en tapis stérile de squames peu développées sur les écorces, le bois, les rochers et alors très difficile à distinguer des autres espèces présentant cet aspect et en particulier de Cladonia caespiticia qui est K- et Pd+ rouge.
