Physcia stellaris (L.) Nyl.
Thalle foliacé en rosette de 2-4 cm de diamètre, formée de lobes bien apprimés enroulés sur la branche (comme les doigts d'une main serrant une branche), plus ou moins séparés les uns des autres, surface supérieure ni pruineuse ni tomenteuse, non "floquée" ou maculée (au moins par temps sec mais jamais nettement) gris très pâle, blanchâtre, parfois avec des reflets bleu-vert, face inférieure gris-brunâtre pâle avec des rhizines simples ou ramifiées. Apothécies peu nombreuses de 2-3 mm de diamètre, sessiles ou comme stipitées, disque gris-bleuté, noir bleuté, brun-noir, brun-grisâtre, un peu pruineux, marge assez épaisse concolore au thalle. Asques de 60-70 x 15-18 µm selon nos mesures. Spores gris ardoise à brun grisâtre, 1 fois septées, 15-22 x 7-11 µm selon la littérature ; 15-20 x 7-9 selon nos mesures. Pycnides fréquentes, noires. Cortex : K+ jaune (attention au verdissement qui l'accompagne), P-, C-, eau : ne verdit pratiquement pas ; médulle K- (réaction pouvant être mise en évidence sur le terrain en grattant le cortex pour mettre à nu la médulle avant de faire agir K). Espèce thermophile rare dans notre zone de prospection (ou confondue ?) très facile à confondre avec Physcia aipolia beaucoup plus fréquente, plus grande, aux lobes fortement maculés (même par temps sec) et dont la médulle est K+ jaune et plus encore avec Physcia biziana dont le thalle plus grand est formé de lobes plus grands non séparés les uns des autres et qui verdit à l'eau.