Collemopsidium sublitorale (Leight.) Grube et Ryan
Pyrenocollema sublitorale (Leight.) R. C. Harris
Thalle incrusté dans son support et étalé en plages, parfois peu visible, beige-grisâtre, beige-rosé, brun-jaunâtre, parsemé de périthèces d'aspect globuleux ou alors globuleux-coniques avec un ostiole très visible plus ou moins en entonnoir, habituellement sessiles et saillants (caractère le plus fiable), ou peu enfoncés dans la coquille, qui se présentent sous la forme de points noirs à peine visibles à l’œil nu de 0,15 à 0,60 mm (ou plus parfois), irréguliers en taille et en forme ; dans leur chute ils laissent des "trous" irréguliers et espacés sans rebord visible. Spores oblongues, 1 fois septées, 15-25 x 6-9 µm (selon nos mesures). Pycnides abondantes ou absentes, plus petites que les périthèces. Photobionte : cyanobactérie. Espèce commune sur les coquilles de Balanus, Chtamalus où elle est particulièrement bien développée, mais également sur les patelles (Patella) où elle difficile à distinguer de Collemopsidium halodytes ; moins commune sur les roches calcaires, mais voir : Collemopsidium sublitorale forme saxicole. Peut cohabiter avec Collemopsidium foveolatum comme c'est le cas sur certaines des photographies.
N.B. Se distingue, mais uniquement dans les formes typiques, de Collemopsidium foveolatum par ses périthèces plus grands de taille irrégulière et surtout saillants au dessus du thalle. Toutes les espèces de Collemopsidium sont difficiles à identifier car il existe de nombreux intermédiaires et des crypto-espèces impossibles à déterminer avec une quelconque certitude pour le moment (Les études préliminaires de biologie moléculaire semblent montrer qu'il existe de nombreux taxons non décrits mais pour le moment inséparables macroscopiquement et microscopiquement des espèces "classiques").