Caloplaca thallincola (Wedd.) Du Rietz
Thalle formant dans des conditions favorables une rosette assez régulière (en roue !) de 1 à 5 cm de diamètre, formée de la réunion de longs et larges lobes lisses et brillants plus ou moins plissés, la marge est constituée des extrémités un peu divisées et comme palmées des lobes, les vieux individus peuvent se dégarnir à partir du centre qui est verruqueux et prendre un aspect en cocarde. La coloration, variable selon l’exposition, est le plus souvent d’un magnifique jaune d’or vif à l'ombre et jaune-orangé ou l'orangé vifs dans les zones exposées au soleil. Les apothécies, sont en général nombreuses et rarement absentes, avec souvent un mélange d'apothécies de développement différent, les plus développées étant regroupées vers le centre où elles peuvent atteindre 0,3-0,8 mm de diamètre, disque un peu convexe, jaune d’or plus foncé ou plus brunâtre que le thalle, marge plus pâle disparaissant avec l’âge. Spores polariloculaires, largement elliptiques, en citron ou rhomboïdales avec un septum de 4-5 µm (1/3 à 1/2 de la longueur totale de la spore), 11-14 x 8-11 µm selon la littérature ; 11-15 x 8-11 µm selon nos mesures. Photobionte : trébouxioide. Paraphyses ramifiées ou fourchues avec les extrémités renflées. Thalle et apothécies : K+, pourpre. Espèce commune sur les rochers siliceux pas trop ensoleillés où cette espèce est le plus souvent fixée sur les Verrucaria marins et principalement sur Verrucaria (Hydropunctaria) maura dont elle semble être un parasite. N.B. Dans la zone halophylique Caloplaca scopularis est une espèce beaucoup plus rare, très ressemblante mais aux colorations moins vives.