Collemopsidium elegans (R Sant.) Grube & B. D. Ryan
Pyrenocollema elegans R Sant.
Thalle superficiel, très mince, translucide au début puis brun-verdâtre et enfin brunâtre foncé mais toujours translucide, parsemé de petites excroissances noires de 0,10-0,20 mm de diamètre et de crêtes noires de 0,15-0,5 mm irradiant surtout vers la marge, ce thalle peut, sur les individus exposés à la dessication, se diviser par retraction en fragments anguleux et donner un aspect de peau de girafe. Périthèces dispersés plus ou moins abondants, proéminents avec un ostiole déprimé, de 0,10-0,40 mm de diamètre, noirâtres à brun-noirâtres (si humides) avec parfois de petites excroissances sinueuses en forme de lèvres au centre ce qui peut donner un aspect de lirelles courtes. Spores oblongues, 1 fois septées mais non déprimées à ce niveau, 12-20 x 4-7 µm. Pycnides enfoncées dans les crêtes, visibles sous la forme de points noirs. Photobionte : cyanobactérie (avec des cellules brun-jaune). Espèce venant à la surface des rochers siliceux avec Verrucaria (Wahlenbergiella) striatula et Verrucaria (Wahlenbergiella) mucosa.
_ Parfois difficile à différencier macroscopiquement de certaines formes de Verrucaria (Wahlenbergiella) striatula dont les spores sont simples et le thalle bien verdâtre foncé avec des périthéces très anguleux au sommet très ouvert.
_ Collemopsidium halodytes s. l. très semblable a un thalle lisse sans excroissances ni crêtes noires sur son thalle (mais il existe des intermédiaires difficiles à nommer).
N.B. De récentes études de biologie moléculaire semblent montrer que cette "espèce" est diversement interprétée et encore mal définie et qu'il y aurait probablement sous ce nom de nombreux taxons, nous présentons ici des exemplaires qui réunissent les caractères actuellement bien définis pour cette espèce et adoptés par une majorité de lichénologues mais voir une forme luxuriante en rosette : Collemopsidium elegans forme en rosette.
N.B. Peut être globalement défini sur le terrain comme un Verrucaria (Wahlenbergiella) striatula jeune à thalle brun.
Pyrenocollema elegans, a new marine lichen. R. SANTESSON. Lichenologist. 24 (1): 7-11 (1992).