Lecidella asema (Nyl.) Knoph & Hertel var. asema s.l.
Lecidella subincongrua (Nyl.) Hertel & Lueckert
Thalle assez épais, fortement granuleux, craquelé (parfois fortement), les craquelure délimitant de gros amas granuleux, ochracé pâle, grisâtre pâle avec des tons très pâles : jaune-verdâtre, gris-verdâtre, le plus souvent bordé d'un hypothalle noirâtre. Apothécies nombreuses, 0,5-1 mm de diamètre, d'abord enfouies dans le thalle puis plus ou moins sessiles (mais peu émergeantes), plates avec un disque très noir et plus ou moins poudré de bleuâtre-blanchâtre, marge nette et plus claire, les apothécies deviennent rapidement convexes avec une marge exclue et de coloration brun-noirâtre. Spores simples, elliptiques, 10-13 x 6-9 µm. Photobionte : chlorococcoide. Thalle : C+ orange, K +/- jaunâtre, KC+ orange, P-. Pycnides en général nombreuses et enfouies dans le thalle. Espèce assez fréquente venant sur les rochers siliceux (schistes) bien exposés et ensoleillés de la zone supralittorale xérique (taxon pris s. str.) mais également loin des côtes (autres chémoformes).
N.B. Certains auteurs distinguent deux variétés qui sont probablement des chémotypes (qui peuvent coexister sur le même site et même sur le même rocher selon l'exposition et il y a des intermédiaires) : var. asema avec des colorations pâles : jaune-verdâtre ou gris-verdâtre un peu jaunâtre pâle et var. eleaeochromoides avec des colorations ochracé-rougeâtre ou couleur de biscuit qui est plus thermophile et surtout méditerranéene (voir cette variété).
N.B. Il existe plusieurs chémoformes, voir Lecidella asema s. str. limitée à la zone supralittorale xérique et à la zone des embruns.
N.B. En cas de présence de blastides et d'apothécies peu nombreuses penser à Lecidella meiococca. En cas de thalle jaune-verdâtre ou verdâtre plus ou moins couvert d'amas de soralies vert-jaunâtre voir Lecidella scabra.