Opegrapha cesareensis Nyl.
Opegrapha hysteriiformis Nyl.
Thalle assez variable selon la nature de la roche, en général mince et parfois peu visible et évanescent chez les individus isolés venant à l'abri sous les surplombs rocheux, lisse ou un peu craquelé, blanchâtre, grisâtre, gris-verdâtre, brunâtre pâle, etc. avec des tons pourpres, gris-lilas, lilas ; typiquement limité par un fin hypothalle noirâtre ou grisâtre, à reflets lilas dans le cas d'une mosaïque. Lirelles trapues pouvant atteindre 2 mm de longueur, très proéminentes, dispersées ou en petits groupes mais pas en tas ou en piles, le plus souvent simples et non ramifiées, droites ou courbées. Spores longuement elliptiques, 4 ou 5 fois septées, 15-22 x 4-5 µm. Pycnides fréquentes et parfois abondantes, pycnospores de 6-8 x 1-1,2 µm. C-, K-, KC-, P-. Photobionte : Trentepohlia. Espèce venant dans les crevasses ou sur les rochers siliceux pas trop acides, secs ou humides, mais le plus souvent à l'ombre, de la zone supralittorale xérique (La présence de Verrucaria marins noirs à proximité, une coloration lilacine des thalles délimités par un hypothalle gris-noirâtre quand ils viennent en grande mosaïque ce qui est fréquent, sont de bons indices pour identifier cette espèce sur le terrain).
N.B. Espèce assez variable, qui dans la pratique, en particulier pour les individus isolés sans hypothalle noirâtre et sans colorations lilacines, doit être différenciée des espèces d'Opegrapha calcarea grp. par un examen des spores, car les espèces de ce groupe peuvent s'aventurer dans la zone supralittorale xérique (à l'inverse d'Opegrapha cesareensis qui ne vient pas en principe en dehors de cette zone).